Le nouveau site des PCH à Mersch a été inauguré récemment, en présence notamment du ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch et du Directeur de l’Administration des ponts et chaussées, Roland Fox.
Le site du Mierscherbierg possède un accès direct sur l’autoroute A7 et offre une localisation idéale pour héberger les services techniques du Service régional de Mersch (SRME) et du Centre d’intervention et d’entretien de l’autoroute A7 (CIEA).
Les anciennes installations du Service régional de Mersch étaient situées en plein quartier résidentiel et sous le pont enjambant l’Alzette. Ceci avait pour conséquence des nuisances sonores, étand donné que les véhicules ont dû passer par le centre-ville. Les locaux administratifs actuels ne répondaient d’ailleurs plus aux normes de sécurité et d’hygiène en vigueur et les interventions sur les routes étatiques ne pouvaient se faire de manière optimale à cause de l’accessibilité réduite pour les grands engins..
Le nouveau site s’étend sur une surface de 1,50 hectares. Au total, une cinquantaine de personnes y travaillent. Le bâtiment administratif se développe sur trois étages et accueille le personnel administratif du service régional de Mersch ainsi que celui de la division de l’exploitation de la grande voirie et de la gestion du trafic.
Les halls techniques accueillent deux brigades par service; chaque brigade étant constituée de 13 à 15 personnes. Les halls techniques abritent les garages pour les véhicules et le matériel.
Au centre de la deuxième cour se situe le hall de stockage du sel en vrac auquel sont accolés deux silos à sel permettant un remplissage rapide des camions. L’emplacement des dépôts garantit un accès facile et rapide pour les camions d’approvisionnement et les camions de salage en période hivernale. Il y a deux silos de 250m3 de sel chacun, des installations de fabrication et de stockage de saumure NaCl s’y trouvent également.
A noter que les bâtiments mettent en œuvre une conception énergétique permettant un développement durable. Ainsi, la production d’eau chaude est assurée par des collecteurs solaires en toiture et les structures des bâtiments sont dimensionnées de manière à supporter la charge d’une future installation photovoltaïque.
Les travaux ont débuté en septembre 2014. Le projet a coûte 17,25 millions d’euros.