Dans le cadre du Plan national sécurité routière, les radars feu rouge installés à Hollerich (au croisement route d’Esch/boulevard Dr Charles Marx, au boulevard Dr Charles Marx et au croisement de la pénétrante en direction de l’A4 avec le boulevard Pierre Dupong à la hauteur du Lycée Aline Mayrisch) entreront dans leur phase répressive à partir du jeudi 1er décembre 2022.
Il s’agit d’un endroit particulièrement dangereux où il arrive souvent que ni la vitesse maximale autorisée, ni les feux rouges ne soient respectés. Ainsi, durant la phase test entrée en service en juin 2022, 316 non-respects d’un feu rouge ont été constatés lors du mois de septembre (265 au mois d’octobre) ainsi que 28.900 dépassements de la vitesse maximale autorisée (24.500 en octobre), ce qui, équivaut au total, à plus de 800 infractions par jour.
En tenant compte de ces derniers chiffres, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, rappelle l’importance de ces radars afin de prévenir des comportements dangereux.
Flashant par derrière, les radars feu rouge permettent de contrôler simultanément l'excès de vitesse (la vitesse maximale autorisée est limitée à 50 km/h aux endroits précités) et le fait de brûler un feu rouge. En cas d’infraction liée à une vitesse excessive, le véhicule est flashé, indépendamment de la couleur du signal coloré des feux à ce moment-là. Une tolérance de 3km/h (au-dessous de 100 km/h) et de 3% (au-delà de 100 km/h) est déduite de la valeur mesurée. Au cas où un véhicule dépasse légèrement la bande d’arrêt pour laisser passer les secours, seule une photo est prise et aucune infraction n’est générée.
Rappelons que comme pour les autres radars, les photos seront effacées au plus tard deux semaines après l'acquittement de l'avertissement taxé, selon l'article 4 du règlement grand-ducal du 7 août 2015. Les photos enregistrées non exploitables sont effacées au plus tard deux mois après leur enregistrement. En cas de procédure pénale, le délai d’effacement des photos court à compter du jour où le dossier a été définitivement classé sans suite, où la décision judiciaire n’est plus susceptible d’aucun recours ou où l’action publique est prescrite.