Un plan d’action "sécurité routière" validé par les acteurs du terrain

Afin de discuter avec les différents acteurs concernés de diverses mesures tant préventives que répressives pour lutter efficacement contre l’insécurité routière, François Bausch avait lancé une table ronde sur la sécurité routière au Luxembourg début 2014. L’objectif déclaré était de combattre durablement l’insécurité routière en adoptant la "vision Zéro", donc zéro mort et zéro blessé grave. Le 8 décembre 2014, un plan d’action "sécurité routière" 2014-2018 a été validé par tous les acteurs du terrain.

Pendant trois réunions courant 2014, les défis auxquels se heurtent actuellement les efforts d’amélioration de la sécurité routière ont été identifiés et des mesures pour relever ces défis ont été définies.

Le plan d’action "sécurité routière" 2014-2018, qui a été validé par tous les acteurs du terrain le 8 décembre 2014, est basé sur trois piliers visant les usagers de la route, les infrastructures routières et les véhicules et sera par la suite présenté au Conseil de gouvernement. À l’instar de 2007, il est prévu que les membres du gouvernement signent une "charte nationale de la sécurité routière". Parallèlement, il est proposé que chaque membre du gouvernement s’engage à accomplir des actions concrètes dans son domaine de compétence en matière de sécurité routière. Par ailleurs, il est envisagé qu’un débat de consultation sera mené à la Chambre des députés sur base du plan d’action et de la charte.

Hormis les projets en cours comme la réforme du permis à points et l’installation de radars, quelques-unes des mesures principales du plan d’action sont:

  • d’assurer la crédibilité / visibilité des limitations de vitesse;
  • d’étudier la faisabilité de réduire la vitesse maximale hors agglomération;
  • d’étudier l’opportunité d’introduire l’alcolock au Luxembourg;
  • de promouvoir l’offre de mobilité alternative (retours de soirée);
  • d’aggraver les sanctions pour non-port de la ceinture, du casque ou d’un siège enfant;
  • de sécuriser les passages pour piétons et les voies cyclables;
  • de continuer de sécuriser les endroits potentiellement dangereux (arbres, obstacles fixes);
  • d’avancer le stage des conducteurs novices au Centre de formation à Colmar-Berg dès l’obtention du permis à conduire;
  • de poursuivre les campagnes de sensibilisation;
  • d’amplifier l’impact des contrôles tout en les organisant en fonction de la cartographie des accidents;
  • d’analyser l’opportunité d’introduire des peines pédagogiques (travaux d’intérêt général, participation à des stages de sensibilisation)…
François Bausch a qualifié la table ronde comme "très constructive avec un important apport de nouvelles idées".Ont été invités à la table ronde, hormis des représentants du MDDI:
  • l’ACL;
  • l’ACA;
  • l’ADAL;
  • l’Administration des ponts et chaussées;
  • l’Association des victimes de la route;
  • le Centre de formation pour conducteurs;
  • la Fegarlux;
  • la FMI;
  • le ministère de la Justice;
  • le ministère de la Sécurité intérieure;
  • le Parquet général;
  • la Police grand-ducale ;
  • la Sécurité routière asbl;
  • la SNCA; 
  • le Statec;
  • le Syvicol.
Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures / Département des transports

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